La jeune femme est la déesse grecque Hébé, plus jeune fille de Zeus et Héra. Elle symbolise la jeunesse éternelle et protège les jeunes
mariés. Elle servait d’échanson aux dieux de l’Olympe. Elle tient dans sa main gauche une carafe, et porte dans sa main droite une
coupe. Elle est en train de servir l’ambroisie, ce fabuleux nectar qui permettait aux dieux de rester éternellement jeunes. Mais un
jour, pendant un banquet, elle fit un faux pas, et tomba en révélant beaucoup trop d’elle que ce que la pudeur lui imposait. Pour
empêcher que cela se reproduise, Zeus confia alors le service de l’ambroisie à l’un de ses protégés : Ganymède.
Et la deuxième statue nous représente donc Ganymède. C’est un beau jeune homme, assis sur un aigle qui a la tête tournée vers son
visage. Ganymède était peut-être le fils du roi Tros (qui aurait donné Troie), et réputé être le plus beau des mortels. Zeus en serait
tombé amoureux, et se serait métamorphosé en aigle pour l’enlever et le garder près de lui sur Olympe. C’est lui qui a remplacé Hébé en
tant qu’échanson des dieux, à la grande colère d’Héra, qui fit tout pour se débarrasser de Ganymède. Pour le protéger, Zeus le
transforma en la constellation du Verseau.
Les statues ont été sculptées par Joseph Chinard, célèbre sculpteur lyonnais, avant même la fin de la construction du château, sur
commande de Monsieur de Punctis. L’une des filles de Punctis se nommait Louise-Olympe.
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